La géométrie de la spirale dorée vue dans un essai intéressant qui frôle la métaphysique.
“Observer là où d’autres ne peuvent que voir”… “Il y a un instant où tous les éléments qui bougent sont en équilibre”… “Ce n’est pas la simple photographie qui m’intéresse. Ce que je veux, c’est capturer cette minute, cette partie de la réalité”… “C’est une illusion de croire que les photos sont prises avec l’appareil… elles sont prises avec les yeux, avec le cœur, avec la tête”. (Henri Cartier-Bresson)
Saisir le temps d’une toile de fond métaphysique
Regardons l’image de la photographie ci-dessus, de la boîte ABCD dictée par la spirale logarithmique ou dorée. Imaginons que ce cadre corresponde à une grande plaque de cristal où, comme nous le savons en physique optique, tout rayon la traverse en se reflétant sur les faces internes. Entre-temps, on remarque non seulement la spirale d’or, mais aussi la subdivision du rectangle ABCD en trois triangles d’or marqués en rose.
À droite du personnage de la scène du surfeur se trouve le détail de son bras gauche, et l’on peut voir que l’horloge suit une directive parallèle à celle de la diagonale AC du rectangle ABCD. Qu’implique cette ligne harmonique avec le thème des trois triangles auriques ?
Elle implique que la trajectoire du rayon par rapport à l’horloge, c’est-à-dire la ligne LG passant par F, continue son chemin à l’intérieur du cristal ABCD, en se reflétant sans interruption, sans pouvoir entrer dans l’un des coins, c’est-à-dire dans le “trou“, comme on dit au billard, en imaginant que la photographie est le plan d’une table de jeu. Et ainsi “gagner” sa partie. Mais rappelons qu’il s’agit
il s’agit d’un discours métaphysique supposé hypothétique. Il s’agit de traduire le “signe” de l’horloge dans le “jeu” supposé des supposés “dieux” qui utilisent l’internaute pour leurs loisirs.
L’horloge symbolise le temps, cher à Saturne, le dieu de la mort, et comment définir le temps saturnien ?
Le temps, dit Giuliano Kremmerz, célèbre spécialiste de l’hermétisme, est une divinité saturnienne ; Saturne lui-même s’agite en lui. À minuit, la faux du Dieu inexorable et vorace se lève et s’abat sur les choses accomplies qui n’ont pas de retour : La toute-puissance de n’importe quel Nume ne peut détruire ou effacer les choses qui ont réellement passé dans la vie. L’homme peut les oublier, mais aucun Dieu destructeur ne peut faire en sorte qu’elles n’aient pas été. Saturne seul peut les tronquer, les faucher, les éteindre, mais il ne peut pas décréter qu’elles n’ont pas existé. C’est lui-même qui s’y oppose – …”
Et comment évaluer le signe de l’horloge, symbole du temps de Saturne ?
Ayant décidé d’utiliser les mathématiques, ce symbole en algèbre compte pour un signe moins (-), mais il n’en reste pas moins qu’il reste “éternellement” prisonnier dans la boîte ABCD, qui devient sa prison, et celle-ci compte aussi pour un signe moins (-). Cela donne lieu à l’opération algébrique de la multiplication qui le transforme en signe positif (+). Et c’est un fait qui donne des ailes aux pieds du surfeur, le faisant léviter comme par magie au-dessus de l’eau.
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